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L'ART DE PERDRE

(COMMENT FAIRE RESSURGIR UN PAYS DU SILENCE)

Texte Alice Zeniter (Editions Flammarion) 

Adaptation et mise en scène — Sabrina Kouroughli

Collaboration artistique — Gaëtan Vassart

Avec Fatima Aibout, Karim Hammiche, Sabrina Kouroughli

Dramaturgie—  Marion Stoufflet

Lumières — Franck Thévenon

Son — Christophe Séchet

Chorégraphie — Mélodie Depretz

Regard complice  —Magaly Godenaire 

Diffusion  —Valérie Teboulle contact@larondedenuit.fr

 

Production Compagnie La Ronde de Nuit; 

Coproduction Théâtre Gérard Philipe - CDN de Saint-Denis;  Le Moulin du Roc, Scène nationale de Niort; Scène national 61; Théâtre de la Fleuiaye Carquefou 

avec le soutien du CENTQUATRE-Paris, et du Carreau du Temple-Paris et l'Adami;

Avec l'Aide au projet de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture;.

Remerciements à Abbès Zahamani, Claire Aveline, Solveig Maupu, Bouraouia Marzouk, et Mohammed Diaby.

 

Durée: 1h10

Revue de presse 

 

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Ce roman sur l'exil raconte le parcours sur trois générations, d'une famille kabyle de la guerre d’Algérie à nos jours.

En résidence au:

Carreau du Temple

du 20 au 25 juin 2022

CENTQUATRE-PARIS

du 13 au 17 juin 2022

Carreau du Temple

du 15 au 19 mars 2021

 

CENTQUATRE-PARIS

du 2 au 9 février 2020

CENTQUATRE-PARIS

du 11 au 17 janvier 2021

TGP- CDN de Saint-Denis

du 23 au 28 novembre 2020

LES DATES:

7 au 29/07/ 2022:  11•Avignon (84) 

20/11/23 Festival Lettres d'Automnes- Confluence à Montauban (82)

1er- 30/09/23  Théâtre de Belleville - Paris (75)

13/10/23  Centre Culturel Boris Vian - Les Ulis (91); 

20/10/23  Musée National de L'Histoire de l'Immigration - Paris; 

17-18/10/23 au Théâtre Jean Vilar - Suresnes (92)(2 représentations); 

30/11/23 à l'ABC Dijon (21); 

07/12/23 Communauté d’Agglomération Mont-Saint-Michel -Normandie (50); 

12/01/24 au  Théâtre du Pilier- Belfort (90)(2 représentations);

25/01 au 09/02/24  Théâtre Gérard Philipe-Centre Dramatique National de St-Denis (93) 

29/02/24  ATP d'Uzès (30);

09-10/04/24  Moulin du Roc-Scène Nationale de Niort (79)(3 représentations);

13/04/24  Théâtre de Grasse- scène conventionnée d’intérêt national (06)

16/04/24  Théâtre de l'Olivier à Istres - Scènes et Cités (13)(2 représentations);

19/04/24 Théâtre St-Denis à Hyères (83)

0​9/10/24 Le Rive Gauche​ - Scène conventionnée d’intérêt national ​- Saint-Étienne-du-Rouvray (7​6)​

14/10/24 Mémorial de la Guerre d'Algérie-Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France en hors les murs au 100 (92)

15/10/24 Centre Culturel de Sarcelles (95)

17-18-19/10/24 Scène nationale 61 (61) (3 représentations)

31/10/24 Institut Français d'Alger - Algérie 

4 et 5/11/24 Université de Tours (37) (2 représentations)

28-29-30/11/24 Théâtre de la Fleuriaye - Carquefou (44) (3 représentations)

06/12/24 Centre Culturel de Sarlat (24) 

03/0​4/25 ​​Théâtre Jean Arp, Scène conventionnée- Clamart (​9​2) (à 14h30 et 20H30)

10/0​4/25 ​​Mémorial du Camp de Rivesaltes (66)

14 et 15/0​5/25 ​​LE QUARTZ Scène nationale de Brest (29) (3 représentations)

05/0​6/25 ​​Festival Ôrizons, Périgueux (​24)

Tournée en construction, nous contacter:

contact@larondedenuit.fr

L'art de perdre a été récompensé du Prix Goncourt des Lycéens, du Prix Littéraire Le Monde, du Prix du livre Inter...

Naïma travaille dans une galerie d’art à Paris quand les attentats résonnent comme un électrochoc : cela la renvoie à sa peau mate, à ses cheveux bouclés, à ses origines, au silence de son père et à la honte de son grand-père harki. Naïma fait revivre le moment où sa famille pose le pied en France en 1962. Non sans humour, les anecdotes familiales se succèdent et permettent à Naïma de se sentir apaisée! 

Lien de l’entretien de Sabrina Kouroughli - L'art de perdre 

La presse en parle     

 “L’Art de perdre” Trois générations. Un exil. Et le silence… Sabrina Kouroughli propose  une lecture réussie de la fresque familiale d’Alice Zeniter." 

TTT- Télérama (Emmanuelle Bouchez) 11 septembre 2023

"A voir cette semaine: "L’Art de perdre", par Sabrina Kouroughli. Une bonne dose d’autodérision : dès le titre de son roman, Alice Zeniter fait le choix de donner la parole à ceux à qui on l’a volée. Comme ses grands-parents par exemple, des harkis, ces “sacrifiés de l’histoire”. Une parenté d’expérience que partage Sabrina Kouroughli, qui met en scène et interprète Naïma, personnage central du livre. "

LES INROCKS (Fabienne Arvers)  25 janvier 2024 

D'origine algérienne comme Alice Zeniter, Sabrina Kouroughli lui donne sa vérité, sa justesse de ton, ses larmes refoulées, son ironie. Elle a adapté le texte et signé la mise en scène: c'est une réussite. Le canard Enchaîné (Jean-Luc Porquet) 6 septembre 

 

 L’Art de perdre  : pari gagnant. Adapter « L’Art de perdre », sommet littéraire de l’année 2017, sacré Goncourt des lycéens, en une pièce de théâtre de moins d’une heure ? Sacré défi. Mais pari gagnant. Comme dans le roman d’Alice Zeniter, on suit ici Naïma dans sa reconstitution du puzzle familial, avec cette question en filigrane : «Comment faire ressurgir un pays du silence ? » Ce pays, c’est l’Algérie, d’où sont originaires les grands-parents de Naïma. Un pays omniprésent en elle — la couleur de sa peau, la nature de ses cheveux… — mais finalement si abstrait. « Double culture, mon cul », dit-elle crûment. La force du spectacle, joli trio plein de délicatesse, c’est de faire entendre la langue de Zeniter, drôle et précise, percutante et émouvante. Au final, une adaptation intelligente qui recentre le récit sur la transmission. Délicat et important. LE PARISIEN (Grégory Plouviez) 

La comédienne et metteuse en scène Sabrina Kouroughli adapte avec finesse le roman multiprimé d’Alice Zeniter, L’Art de perdre, vaste fresque d’une famille entre l’Algérie et la France. Une création savoureuse et profonde sur la perte et la transmission. La Croix (Béatrice Bouniol) 6 septembre 2023 ​`

Sabrina Kouroughli, le pays de l’absence. Sabrina Kouroughli adapte le très beau roman d’Alice Zeniter en quête de réconciliation avec la mémoire de sa famille (...) Une fragilité qu’incarne magnifiquement Sabrina Kouroughli de sa voix tremblante formulant l’incertitude et les hésitations d’une jeune femme en perpétuelle construction (...) Au premier plan, Naïma, trente ans, semble avoir trouvé un défouloir idéal en s’épuisant dans une danse aussi solitaire qu’endiablée. Derrière elle, Yema – formidable Fatima Aïbout –, sa grand-mère, la « gardienne du temple », est occupée à broder, assise devant la table en formica vintage sur laquelle est posée une assiette de makrouds qu’on imagine faits maison(...) Alice Zeniter et Sabrina Kouroughli partagent, entre autres choses, un héritage commun. Toutes les deux ont une grand-mère kabyle et analphabète, sachant à peine parler français, toutes deux ont un grand-père harki. Il n’est déjà pas simple d’être de culture musulmane dans une France en plein questionnements identitaires, rajouter en plus le poids des harkis, traîtres ou collaborateurs aux yeux des Algériens, victimes et serviteurs de la nation à ceux de la France, s’apparente à une double peine (...) L’humour qui traverse le spectacle de bout en bout permet de ne jamais tomber dans le pathos."  MEDIAPART (Guillaume Lasserre)

L’Art de perdre ou la recherche de l'Algérie (...) Un spectacle où se raconte la nécessité de la transmission pour construire son identité (...) Brillamment interprétée par Sabrina Kouroughli,  elle nous conduit du douloureux abandon forcé de la Kabylie par la famille de Naïma, à la suite de la signature des accords d’Évian, jusqu’en France où, avec d’autres harkis, ces « oubliés » seront parqués pendant des années au camp de Rivesaltes. SCENEWEB (Hanna Bernard)  4 septembre 2023 

Sabrina Kouroughli dans le rôle de Naïma tient la corde de bout en bout avec énergie, sensualité et humour. Elle danse ses émotions et nous fait comprendre par le rythme qu’elle arrive enfin à bon port. Fatima Aibout et Issam Rachyq-Ahrad, sont les grands parents qu’on aimerait tous avoir, d’une justesse et d’une humanité sans failles.​  Un Fauteuil pour l'orchestre (Sylvie Boursier) 6 septembre 2023

Sabrina Kouroughli, la séduction même. Elle est magnifique (...) C'est un grand travail. Théâtral et civique. Sensible, plein de coeur et d'âme. 

Le journal d'Armelle Héliot  8 septembre 2023

"Une bonne adaptation, c’est s’éloigner du livre…Dans son adaptation, Sabrina Kouroughli a rapidement voulu axé sur la transmission entre la grand-mère et la petite- fille, ce qui est assez peu présent dans mon livre, et l’emmène ailleurs en s’appuyant sur son histoire."

Le Parisien (Alice Zeniter, propos recueillis par Sylvain Merle) 

"L’ardente Sabrina Kouroughli porte le propos avec belle élégance, s’interrogeant face public, prenant le spectateur à témoin, à l’écoute des informations dispensées pour les commenter, dansant et s’oubliant un peu, avant de tout ressaisir encore, alerte et allègre, souriante et décidée. La grand-mère Fatima Aibout recèle en elle la dignité de celle qui a le savoir, l’expérience et la distance, quand le grand-père disparu, garde intacte la volonté responsable qui le motivait. Un spectacle lumineux de sensations mi-figue mi-raisin hissées jusqu’à la paix retrouvée avec soi." Hotello (Véronique Hotte) 

 "Sabrina Kouroughli adapte et met en scène le roman d’Alice Zeniter en réunissant Yema, la grand-mère, et Naïma la petite-fille qui reconstitue le puzzle de sa famille et interroge ses racines pour se reconstruire!"

LA TERRASSE (Catherine Robert) 

Un regard juste sur notre histoire collective. Sabrina Kouroughli signe une adaptation de « L’Art de perdre » sous la forme d’une enquête mémorielle et onirique. Entre silence et fantasme, la metteuse en scène campe une Algérie ambiguë, une relation aux origines où rien ne va de soi. La Naïma d’Alice Zeniter (Sabrina Kouroughli) assume une algérianité fébrile et névrosée qui cherche à vocaliser les silences qui l’enveloppent – sur le plateau, le noir domine et spatialise un rituel d’exhumation des mémoires. Io Magazine (Célia Sadai) 

Coup de cœur: Belle infidèle, l’adaptation que propose Sabrina Kouroughli convainc. (...) Si bien interprétée par Sabrina Kouroughli, cet art de perdre se cultive au féminin. On commence par les déboires amoureux de Naïma et par ces remarques que font les oncles sur les filles de la famille. Puis, tout du long, on entendra les mots de ces femmes qui payent pour « les conneries des hommes» : la guerre, la fuite... Sabrina Kouroughli brouille délicatement les frontières entre la fiction de départ et la confidence autobiographique. Invités invisibles de la jeune femme qui danse, pense devant lui, nous partageons ses doutes, sa colère. Le portrait est ici tout en subtilités et en nuances. Et le pari paie. La liberté de l’adaptation nous fait redécouvrir le texte. On l’entend dans sa dimension intime et historique (...) Bref, on a envie de relire le livre! Les trois coups (Laura Plas) 

"Le silence est roi dans L’art de perdre, petite-fille de harki, Naïma ignore tout de ses origines, elle décide de partir à la quête de ses racines. Metteure en scène et comédienne, Sabrina Kouroughli signe aussi l’adaptation de L’art de perdre, le livre emblématique d’Alice Zeniter, prix Goncourt des lycéens. Un spectacle tout en finesse et délicatesse qui avance par petites touches, qui libère maux et mots avec infinie tendresse. Une émotion à fleur de peau pour signifier la douleur de l’exil, d’hier à aujourd’hui, quand la mémoire n’oublie rien mais que le silence masque tout."CHANTIERS DE  CULTURE  (Yonnel Liegois) 

"Avec Sabrina Kouroughli, le roman d’Alice Zeniter poursuit son existence sur les planches. Porter par trois acteurs seulement, la saga racontant l’histoire d’une famille kabyle sur trois générations fait écho à tous les exils et à tous les déchirements." LES COURRIERS DE L’ATLAS (Anaïs Heluin) 

"Un spectacle à ne pas manquer!" SCOOPIT (Alain Neddam)

"Entre tristesse, colère et excitation, l’enquête se met en place et fait bouger les lignes des trois générations. Les 3 acteurs sont formidables de sobriété, de dignité et de sincérité dans leur jeu." LES ECHOS DU MARDI (Michèle Perin)  

"Brillante adaptation de L'Art de perdre d'Alice Zeniter, Sabrina Kouroughli revisite l'un des plus beaux Goncourt des lycéens, une petite pépite que l'on garde donc longtemps avec soi." NOSTALGIE VAUCLUSE

"Une enquête mémorielle où tout est raconté à partir de la famille et y retourne avec des confidences, des souvenirs, des fantasmes et des rêves." MADININART


"L'adaptation et la mise en scène de Sabrina Kouroughli qui tient également le rôle de Naïma est d'une redoutable efficacité dans une simplicité déroutante (...) Tout cela sans pathos avec un certain humour et même de la légèreté dans la gravité(...) Sabrina Kouroughli nous offre un bijou de théâtre, un écrin sur l'exil. (...) Si l'exil peut devenir un art de perdre, le théâtre que nous propose Sabrina Kouroughli est un art du gain(...) Un immense merci à La Compagnie La Ronde de Nuit" SNES (Jean-Pierre Haddad)

L'art de perdre au TGP -CDN de ST-DENIS.jp2

 

Interview Sabrina Kouroughli

Qu’est-ce qui vous a marqué à la lecture du roman d’Alice Zeniter ?

Depuis la création avec Gaëtan Vassart de ma compagnie La Ronde de Nuit en 2016, comédienne et metteure en scène, je m'intéresse à la question de l'exil. A travers une trilogie autour des grandes héroïnes de la littérature – nous montons une adaptation d'Anna Karénine de Tolstoï, Mademoiselle Julie de Strindberg et Bérénice de Racine –, et abordons le sujet sous l'angle de "l'aspiration à une autre vie et à l'émancipation".

Avec la collaboration artistique de mon complice, je m'éloigne aujourd'hui des classiques pour aborder autrement cette grande question qui m'occupe en tant qu'artiste de théâtre. En adaptant le roman L'Art de perdre d'Alice Zeniter, qui a obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2019, j'aborde un autre visage de l'exil, plus tragique: celui qui a trait à la violence, à la guerre. 

 

Quel lien particulier entretenez-vous avec l’histoire racontée dans ce texte ?

 

Cette pièce est de loin la plus intime que j'ai créée jusque-là. Comme Alice Zeniter, je suis d'origine algérienne. Son roman pose des questions qui m'habitent depuis longtemps , et y répond souvent. En particulier celle de la transmission, qui est au cœur de l'Art de perdre, dont la narratrice née en France, Naïma, part en quête de son histoire familiale qui ne lui a pas été transmise. Avec ses 600 pages, ses nombreux personnages et sa large étendue temporelle  – la quête de Naïma la mène jusqu'à la guerre d'Algérie –, le texte m'a imposé de prendre un parti clair, tranché. Au départ, j'imaginais travailler avec un grand nombre d'acteurs, afin d'être la plus fidèle possible au roman, structuré en trois parties: la première racontant l'Algérie du père de Naïma, la deuxième la vie de la famille harkie en France, puis le voyage de Naïma en Algérie. J'ai finalement décidé de me concentrer sur les deux dernières parties, dont la dimension intime au théâtre.

 

 

Comment condenser un roman de 500 pages en une pièce d’1h10 ? Comment

s’est fait le travail d’adaptation? 

 

Le confinement a influencé aussi largement mes choix d'adaptation et de mise en scène.

Pendant cette période, j'ai beaucoup travaillé en lycées sur le roman d'Alice Zeniter. J'ai fait jouer aux élèves les différents protagonistes de la première partie: le caïd du village qui tente d'empêcher les habitants d'adhérer au FLN dans les montagnes... Ce travail passionnant, que je propose de réaliser avec des scolaires dans chaque ville où je vais jouer, a résolu le problème de la partie historique du roman. Dans mon adaptation, elle n'existe que dans la parole de deux personnages: Naïma et sa grand-mère Yema.

En situant mon Art de perdre dans la cuisine de Yema, que celle-ci n'a presque jamais quittée, je place le spectateur au plus près de la parole de ces deux femmes que la langue, la culture et l'âge séparent, mais que l'amour réunit. Elles sont incarnées par la comédienne Fatima Aibout et moi-même. Régulièrement visitées par le fantôme d'Ali, mon grand-père dans la pièce et le mari de Fatima. Avec elle, nous portons non seulement la douleur de l'exil des Algériens après l'indépendance du pays, mais aussi celle de tous les déracinements.

Note d'intention

 

Un roman sur l’exil. Il y est question de guerre, d’immigration, d’intégration et surtout d’identité.

 

J’ai rencontré Alice Zeniter au Collège de France, où elle assistait le metteur en scène Jacques Nichet avec qui je travaillais également. Fraîchement diplômée de l’ENS, Alice Zeniter et moi avions un point commun, elle préparait une thèse sur Martin Crimp et de mon côté, je venais d'interpréter le personnage d'Anna dans Atteintes à sa vie du dramaturge britannique, une pièce sur la quête d’identité. 

 

L'art de perdre débute comme un conte et se transforme en saga historique. La narratrice, Naïma, 30 ans, petite-fille de harkis, part à la recherche de ses origines et entreprend un voyage en Algérie sur la trace de ses ancêtres. C'est une quête de réconciliation avec la mémoire de sa famille. 

 

Comment comprendre la guerre d’Algérie et l’immigration qui a suivi?  Comment faire entendre la tragédie de ces sacrifiés de l’Histoire ?

 

"Au-delà de la guerre d’Algérie, c’est avant tout un roman sur l’exil" selon Alice Zeniter. L'autrice s'est lancée dans cette entreprise au moment où elle a réalisé le parallèle avec la situation actuelle des migrants. Parler de cette histoire, c’est parler d’un voyage qui ne finit jamais et dont il est impossible de déterminer l’arrivée. Car l’exil entraîne avec elle les générations suivantes.

 

Cette adaptation du roman au théâtre nous paraît essentielle pour comprendre aujourd'hui comment chaque jour, des personnes sont obligées de quitter leur maison, souvent brutalement. Fuir un conflit ou la misère, échapper à des persécutions, vouloir un avenir meilleur. De Syrie en Afghanistan, d'Érythrée en Ukraine, autant de déracinés. 

 

Des milliers d’hommes, de femmes et d'enfants quittent l’Algérie à l’été 62. L’art de perdre pose la question de la transmission : que veut dire transmettre un pays, une culture, une langue, une histoire ou même des silences ? Les personnages d'Alice Zeniter représentent trois générations : celle de nos grands-parents, de nos parents et la nôtre. 

Entre le passé d'un pays englouti et le désir d'embrasser la culture française, la route est longue et douloureuse.    

Sabrina Kouroughli

"Il n'est pas de famille qui ne soit le lieu d’un conflit de civilisations. »

Pierre BOURDIEU, Algérie 60

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Novembre 2020. "Parlez-nous de l'exil!"

Paroles d'adolescents de Saint-Denis.

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L'art de perdre est un roman d'Alice Zeniter paru le 16 août 2017 aux éditions Flammarion et récompensé par une demi-douzaine de prix littéraires dont le Prix « Goncourt des lycéens 2017 », « le Prix Renaudot », le prix du « Livre Inter », le « prix littéraire du Journal Le Monde ».

Précédentes dates:

Juillet 2022:  11•Avignon (84) COMPLET

20/11/23 Festival Lettres d'Automnes- Confluence à Montauban (82)

1er- 30/09/23  Théâtre de Belleville - Paris (75) COMPLET

13/10/23  Centre Culturel Boris Vian - Les Ulis (91); 

20/10/23  Musée National de L'Histoire de l'Immigration ( Paris ) avec le Mémorial de la Guerre d'Algérie-Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France (75); 

17-18/10/23 au Théâtre Jean Vilar - Suresnes (92)(2 représentations); 

30/11/23 à l'ABC Dijon (21); 

07/12/23 Communauté d’Agglomération Mont-Saint-Michel -Normandie (50); 

12/01/24 au  Théâtre du Pilier- Belfort (90)(2 représentations);

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